mercredi 10 mai 2017

Lettre ouverte à Jean Christophe Cambadélis


Pourquoi nous ne soutiendrons pas la candidature de Martine Pinville :
 
Bon nombre d'entre nous avons fait les dernières campagnes de Martine Pinville, quand dissidente du Parti Socialiste elle s'opposait au parachutage, injustifié il est vrai, de Malek Boutih puis quand elle est devenue candidate du PS pour mettre en oeuvre le changement que nous promettait alors François Hollande.
Aujourd'hui, nous prenons acte que Martine Pinville :
  • se présente sous le vocable : « Pour une gauche de responsabilité » à l’élection législative des 11 et 18 juin prochain,
  • a choisi comme suppléant, David Comet, soutien affiché d'En Marche pendant la campagne présidentielle,
  • ne fait aucune référence au Parti Socialiste ni sur ses documents ni sur son site de campagne,
  • depuis décembre 2016, date à laquelle les militants de la fédération ont validé sa candidature, a été absente de la campagne des présidentielles,



Nous pouvons aussi nous interroger sur la pertinence du choix de David Comet comme suppléant. Il a été le premier élu charentais signataire pour le parrainage d'E. Macron, puis candidat à l'investiture pour En Marche. Quelles sont donc les motivations de Martine Pinville ?



En conséquence, même si c'est son droit le plus absolu d'adhérer au programme de la République en Marche, nous ne soutiendrons pas cette démarche.
Nous ne pouvons pas participer à cette tromperie qui contribuerait à la mise en œuvre du programme d’Emmanuel Macron qui sur bien des points n’a rien de socialiste.
C'est pourquoi, afin de garder une espérance en un socialisme authentique, au service des citoyens, dont les 4 898 électeurs ayant voté pour Benoît Hamon sur la 1ère circonscription, nous ne reconnaissons plus la légitimité de son investiture.
Nous nous réservons le droit de soutenir le candidat qui représentera le mieux les valeurs du socialisme.




Les militants de la 1ère circonscription du comité de campagne
du candidat socialiste à l'élection présidentielle.


Angoulême, le 10 mai 2016.